Brésil
«Le ballet aux pieds nus»,connu sous le nom de BFAM, a été fondé en septembre 1990 et ses spectacles s’inspirent des manifestations de la culture populaire de l’Amazonie brésilienne. Ce sont des réinterprétations de danses traditionnelles et des compositions chorégraphiques qui mettent en scène l’univers exotique et mystérieux de l’Amazonie. Elles représentent des rituels, des légendes, des mythes, manifestations du sacré et du profane, de l’homme amazonien et des relation avec les phénomènes naturels, montrés dans un spectacle de rythmes variés, de profusion de couleurs, de richesse et de variété de costumes et d’accessoires, en utilisant un langage résultant de la coexistence entre tradition et époque contemporaine. Le spectacle est accompagné par des musiciens professionnels qui joue des instruments typiques et contemporains, emmenant le public dans un voyage à travers les rythmes et les chant originaires de la «grandeforêt».
Répertoire Régional et national
BOI BUMBA : Répertoire de la Région Amazonienne.
Considéré comme l’une des plus grandes manifestations populaires du nord du Brésil, le Boi Bumbá attire chaque année dans la ville de Parintins – Amazonas, des milliers de personnes pour assister à l’un des plus beaux Festivals du monde, qui se déroule autour d’une compétition entre deux groupes de bœufs : Boi Garantido, un bœuf blanc avec un cœur rouge sur le front et dont les couleurs emblématiques sont le rouge et le blanc. Caprichoso Ox, boeuf noir avec l’étoile bleue sur le front, dont les couleurs sont le noir et le bleu. Ces dernières années, ce jeu du boeuf a été élu comme drapeau d’une identité culturelle régionale. Bumbá de Parintins est un vaste processus rituel, articulant différents niveaux et dimensions de la culture et accompagnant le mouvement de la société qui la promeut au fil du temps.
Différents groupes artistiques et couches sociales y interagissent, le boi bumbá émerge, mêlant la joie de la fête à la célébration émotionnelle des peuples indigènes et, surtout, à la prise de conscience de la destruction de la forêt amazonienne.
SAMBA ET CARNAVAL DE RIO : Répertoire de la Région de RIO de JANEIRO.
Symbole du métissage des cultures portugaises et africaines, la samba brésilienne s’affiche aux yeux du monde entier comme la danse synonyme de gaîté et de joie de vivre.
La samba (ou le samba) est un genre musical et un style de danse originaires du Brésil. L’origine de la samba remonterait au XXe siècle, dans les favelas de Salvador de Bahia, au nord-est du pays. À l’époque, c’est une danse de rue pratiquée par les esclaves africains venus des colonies portugaises.
Vers la fin du XIXème siècle, lors de l’abolition de l’esclavage, les anciens esclaves d’origine africaine rejoignent les grandes villes du Brésil pour travailler comme domestiques ou vendeurs de rue. Ils traversent le pays et emportent avec eux les rythmes afro-brésiliens caractéristiques de la samba. La musique et la danse samba s’exportent alors à São Paulo et à Rio de Janeiro. Dans les années 1930, la samba sera proclamée musique officielle du Carnaval de Rio de Janeiro, puis musique officielle du Brésil par le dictateur Getulio Vargas.
Aujourd’hui, la samba, festive et solaire, est érigée en véritable symbole de la culture brésilienne. D’un point de vue technique, c’est une danse binaire, dite syncopée, qui se danse sur 2 ou 4 temps. Saccadée, elle est dynamique, rapide et sportive. Elle mobilise toutes les parties du corps des danseurs et demande une bonne condition physique.
DANSE FREVO : Répertoire de la Région Nord-Est.
Le frevo est un genre musical carnavalesque et une danse du Brésil, principalement joué et dansé dans le nord-est du pays (dans l’État du Pernambouc).
L’UNESCO le déclare Patrimoine culturel immatériel de l’humanité en décembre 2012
C’est une danse acrobatique plutôt individuelle, où la virtuosité le dispute aux contorsions.
Les danseurs s’aident, pour tenir en équilibre, d’un parapluie aux couleurs de fête traditionnelles : rouge, vert, jaune, bleu et blanc. Son origine provient du parapluie qu’utilisaient les gens lors des bagarres entre blocs de carnaval. Son usage est depuis totalement pacifique